Noël Balen est né au XXe siècle. Selon toute logique, il mourra au cours du XXIe siècle. Son épouse souhaite que ce soit le plus tard possible.
Il grandit avec deux certitudes : ce qu’il veut faire plus tard – de la musique et des livres – et ce qu’il ne veut pas faire plus tard – le reste. Son itinéraire musical le conduit d’abord dans l’ombre des studios d’enregistrement comme bassiste et contrebassiste. Il se casse les deux bras au tennis, renonce définitivement au sport, et devient critique musical à Jazz Hot. Quelques années plus tard, il entend de nouveau l’appel du studio et y retourne cette fois en tant que réalisateur et producteur. Il y connaît de beaux succès et n’a pas envie de se souvenir des échecs. C’est un garçon optimiste.
Noël Balen a publié dans la joie « La musique adoucit les meurtres », son premier livre. A ce jour, plus d’une quarantaine de romans, nouvelles, essais et biographies ont suivi, sans regrets ni remords. Il y parle de nuits d’orage, de jazzmen héroïques, de la douceur du vin, de gitans célestes, de solitaires égarés et de regards croisés, de foules frissonnantes et de destins lumineux. Il envisage, un jour prochain, de parler un peu de lui.
